quarta-feira, 6 de janeiro de 2010

Poemário 2010

S'il est vrai, Chloris, que tu m'aimes,
(mais j'entends que tu m'aimes bien,)
je ne crois pas que les rois mêmes
aient un bonheur pareil au mien.

Que la mort serait importune
de venir changer ma fortune
pour la félicité des cieux !

Tout ce qu'on dit de l'ambroisie
ne touche point ma fantaisie
au prix des grâces de tes yeux.

"S'il est vrai, Chloris, que tu m'aimes"
Text: Théophile de Viau (1590-1626)
Fonte

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